Le dimanche premier juin, en ce week-end de l’Ascension, l’église Sainte-Marie de Bienne rayonnait d’une joie profonde et recueillie. Drapés d’aubes blanches, les enfants s’avançaient en procession, accompagnés de leurs catéchistes, soutenus par la prière silencieuse de la communauté. C’était leur Première communion. Leur premier « oui » personnel à l’Eucharistie.
La célébration s’est ouverte dans un climat d’unité et de paix. Rien de spectaculaire, mais tout était là : la foi partagée, la beauté sobre de la liturgie, la présence aimante des proches. Familles, fidèles et accompagnants formaient une seule assemblée, rassemblée autour du pain vivant. Une Première communion célébrée par l'abbé François-Xavier Gindrat.
Les chants s’élevaient avec ferveur, portés par la joie intérieure de ce moment unique. Dans l’écoute attentive de la Parole, dans le calme après la communion, quelque chose s’inscrivait dans les cœurs — une paix discrète, une certitude paisible.
Ce que les enfants ont reçu ce jour-là dépasse les apparences. Ils ont reçu une présence réelle, fidèle. Une nourriture pour la route. Une lumière pour leur foi. L’Eucharistie, célébrée dans la vérité et la simplicité, les a accueillis comme membres à part entière de la communauté vivante du Christ.
Et dans cette lumière du Ressuscité, portée par l’Esprit, l’Église s’est réjouie. En silence. En prière. Dans la grâce.
Céline Latscha