Photos: Céline Latscha

Confirmés dans le souffle de l’Esprit saint

Le jour de la Pentecôte, 33 jeunes ont laissé résonner leur foi en profondeur, dans la lumière d’un souffle qui rassemble et transforme

Ils avaient pris le temps d’écrire. À la main. Des lettres intimes, profondes, parfois traversées de doutes ou de blessures. Avant leur confirmation, les jeunes avaient adressé ces mots au vicaire épiscopal Georges Schwickerath. Il les a lues avec soin, touché par leur sincérité. Et ce dimanche 8 juin 2025, fête de la Pentecôte, c’est en pensant à chacun des 33 d’entre eux qu’il s’est adressé à l’assemblée rassemblée à l’église Sainte-Marie de Bienne.

Le ton était juste, chaleureux, habité. Entouré de l’abbé Henri Moto, le vicaire a rappelé la force silencieuse de l’Esprit saint : « Le Christ est en vous. Vous êtes devenus des justes par l’Esprit de Dieu. Des fils, des filles, des héritiers. » Une parole portée par la liturgie du jour, traversée de feu et de souffle. Dans les Actes, chacun comprend dans sa propre langue. Le psaume 103 s’élève : Tu renouvelles la face de la terre. Ce souffle, a insisté l’abbé Georges Schwickerath, n’est pas un symbole lointain : il agit ici et maintenant, dans les cœurs de ces jeunes qui confirment leur foi.

Le chemin vers ce sacrement avait été soigneusement préparé. Avant la célébration, chaque confirmand avait rencontré personnellement le vicaire à l’évêché. Ensemble, ils ont parlé du sens de la vie, de Dieu, de l’amour, des blessures et de l’espérance. Chacun à sa manière, chacun avec ses mots. « Dieu est proche. Même dans les moments difficiles à porter, il est là, pas à pas, avec nous », leur a-t-il dit. « Il nous donne force, courage, et une nouvelle vue sur nous-mêmes, un regard d’amour. »

Cette confirmation n’est pas un point final, mais une étape qui ouvre. Une promesse. L’envoi d’un feu intérieur qui ne détruit rien mais éclaire tout. Le vicaire a conclu sur ce rappel essentiel : « L’Esprit vous enseignera tout. Il vous guidera, dans cette langue universelle que tout le monde comprend : le langage de l’amour. »

Dans les regards, les chants, les gestes, quelque chose s’est inscrit. Une force douce. Une Église vivante. Et des jeunes prêts à avancer.

Céline Latscha

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