Marion Andlauer est catéchiste et responsable de la Pastorale des familles. Photo: Céline Latscha

Regard d'espérance et de joie sur la famille

Pour Marion Andlauer, qui a rejoint récemment l'Unité Pastorale et gère désormais la pastorale des familles, l'amour doit se mettre plus dans les oeuvres que dans les paroles.

Ingénieur de formation, vous avez décidé de donner une nouvelle orientation à votre vie en vous engageant à titre professionnel au sein de notre paroisse. Pour quelle raison?

Marion Andlauer: Je suis certes ingénieur de formation et j’ai un esprit scientifique. Cela n’est cependant pas incompatible avec ma foi, bien au contraire. Car je pense que mener des actions concrètes et s’engager pour ce que l’on croit vaut forcément la peine. Au-delà des textes sacrés, il y a les preuves de foi, qui se manifestent à travers des expériences personnelles, des  rencontres spirituelles, ou des moments de profonde conviction et de transformation intérieure. Ces expériences, bien qu’elles soient subjectives et personnelles, sont des preuves solides pour ceux qui les vivent. Pour ma part, je me suis toujours engagée au sein de ma paroisse. En France d’abord, puis ici, à Bienne, en m’occupant, par exemple, de l’accueil des enfants pendant la messe et  aussi par le chant avec la chorale Ephphatha. Je crois beaucoup en la rencontre, l’échange, et en la richesse de chaque instant partagé.

En quoi être responsable de la Pastorale des familles revêt-il une importance particulière pour vous?

Etant moi-même maman de deux petites filles, j’accorde une place prépondérante à la famille et à la transmission de la foi. Je souhaite cheminer avec les familles vers la vérité de Dieu. Comprendre leurs besoins, leurs désirs, et mettre en lumière la vocation profonde du couple et de la famille, celle de signifier Dieu au monde, comme l’explique magnifiquement le Pape François dans son ouvrage La joie de l’amour. En encourageant les familles à garder un amour fort et nourri de valeurs, j’entends les accompagner au mieux, en étant à l’écoute de leurs idées.

J’aurai aussi la responsabilité du parcours catéchisme des 6–7–8H et du parcours confirmation. Ce sont aussi deux missions pour lesquelles je serai heureuse de m’engager pleinement !

La pastorale des familles s’adresse-t-elle uniquement aux enfants et à leurs parents?

Le coeur de mon engagement est de cheminer avec les enfants et leurs parents, en les accueillant lors des messes et en leur offrant des nouvelles propositions, comme par exemple l’éveil à la foi.

Mais je sais aussi que les familles sont de formes multiples. Je n’aimerais pas oublier les couples sans enfants, les divorcés et les séparés, les célibataires, les veuves et les veufs, toutes celles et
ceux qui souhaitent s’épanouir spirituellement et qui ont besoin qu’on leur apporte soutien et bienveillance. Je pense qu’il est essentiel d’apprendre à mieux s’aimer, et à trouver sa voie au milieu  de nos existences. Privilégier les liens de coeur, ceux avec les grands-parents, par exemple, et leur offrir un espace où vivre leur foi en pleine lumière.

Avez-vous déjà mis en place certaines choses?

Je viens d’arriver et je fourmille d’idées. Ce que je souhaite avant tout, c’est rencontrer ces familles, car la rencontre m’inspire et me nourrit, et développer ce qui existe déjà. J’entends collaborer au maximum avec l’équipe en place pour profiter de toutes les synergies possibles, et rayonner, ensemble, dans l’espérance et dans la joie.

Propos recueillis par Céline Latscha

 

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