Bénédiction par l'abbé Henri Moto lors de la messe des Rameaux / Chr. Elmer

Messe des Rameaux à La Neuveville

Les rameaux ont été bénis lors de la messe du dimanche 24 mars 2024, en l'église Notre-Dame de l'Assomption, à La Neuveville. Une belle assemblée, réunie autour de l'abbé Henri Moto, pour marquer l'entrée dans la Semaine Sainte.

Les rameaux ont été bénis lors de la messe du dimanche 24 mars 2024, en l'église Notre-Dame de l'Assomption, à La Neuveville. Une belle assemblée, réunie autour de l'abbé Henri Moto, pour marquer l'entrée dans la Semaine Sainte.

La fête des Rameaux nous indique que Pâques est proche. Mais, avant la Lumière pascale, nous le savons, il y a la douleur et les ténèbres. Un temps bien particulier que celui-ci... Entre l'affliction et la joie. Entre l'acclamation, dans l'allégresse, d'une foule exaltée et - peu après -  les cris,  haineux, d'incitation au supplice.Chaque fête des Rameaux, oui, nous rappelle l'entrée du Christ à Jérusalem. Le triomphe et la gloire d'ici-bas avant le verdict, indécent, de la Croix.

Entrée en procession dans l'église, l'assemblée, rameaux en main, a écouté les textes de la liturgie de la Passion. On les connaît; on sait. Et pourtant... chaque fois, la même désolation et la même consternation étreignent les coeurs, en prosternation. Dans cette marche vers le Calvaire, Jésus est seul. C'est ce qu'a expliqué l'abbé Henri dans son homélie. "Cette marche vers la Croix, et vers la Résurrection, nous montre la puissance de Dieu et souligne la grande solitude du Christ." Un Messie seul, comme nous, chaque fois que nous sommes confrontés à la maladie, à la douleur, à l'abandon. "La solitude est une grande pauvreté, a redit l'abbé. Une solitude silencieuse. Une progression vers la mort et la Vie où l'on parle peu et avance dans la sérénité. "Jésus nous invite à apprendre le calme face à l'épreuve. Il ne vient pas la nourrir par la peur ou le doute." Nous voici donc toutes et tous convié.e.s à nous demander ceci: "Qui est Jésus pour moi ?" A son époque, grand nombre de ceux et celles qui ont côtoyé le Seigneur n'ont pas reconnu le Sauveur en Lui. Pourtant, par-delà nos Eglises et nos girons institutionnels, certains discernent sa Magnificence. "Comme le centurion, qui a su Le reconnaître".

Dans ce monde en plein chaos, qui fait tant de victimes, tentons de discerner qui sont ces hommes, ces femmes et ces enfants, défigurés par l'Horreur.
Derrière l'apparence, derrière l'image, derrière l'impression première, tellement faciles, le Christ nous encourage à percevoir l'illimité, l'inachevé et l'invisible qui résident en chacun de nous.
N'avons-nous pas l'éternité pour vocation ?

Christiane Elmer

Quelques reflets de cette célébration

 

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